eBOM, mBOM, cadBOM, … à chacun son rôle !

Quelles sont les différences entre tous les types de nomenclatures BOM ?

Vous avez dit eBOM, cadBOM, mBOM, la différence entre chacune d’elles vous paraît peut-être assez floue. Pourtant chacune de ces nomenclatures correspond à un besoin d’informations différent en fonction de son positionnement (bureau d’études, production, expédition, montage …). Introduisons donc ces notions.

Qu’est-ce qu’une BOM, eBOM ou encore mBOM ?

Tout d’abord, la « BOM » est une abréviation signifiant « Bill Of Material » ou nomenclature produit. C’est une liste de composants ou documents qui vont constituer la définition de votre produit. Cette organisation va ensuite être modulée en fonction de l’usage que l’on veut en faire ou la vision qu’on souhaite en avoir.

Étape 1 : Créer arborescence de construction : la cadBOM

Le bureau d’étude, avec la généralisation de la conception en 3D, connaît très bien la structure des produits selon l’arbre de construction CAO. Cet agencement répond à des règles de dessin, des contraintes… Avec des outils adaptés, on est capable d’extraire cette arborescence de construction, c’est ce qu’on appelle communément la cadBOM.

Cette cadBOM peut servir de base de travail mais elle ne contient que ce qui a été « dessiné ». Elle devra donc, au final, être complétée des autres composants (colles, graisses, etc. et réagencée pour donner une vision plutôt fonctionnelle du produit qui lui permettra de mieux gérer les modifications ou évolutions. Elle deviendra donc la eBOM (engineering BOM).

Étape 2 : Construire une nomenclature de référence produit : la eBOM

On attend du bureau d’études qu’il produise une eBOM qui correspond donc à la définition technique (et fonctionnelle) des produits. Elle est la composition du produit final, c’est-à-dire qu’elle est constituée de l’intégralité des composants nécessaires au produit.

La eBOM est la nomenclature de référence du produit (tel que conçu).

Après avoir conçu, il faut acheter, fabriquer, expédier, maintenir ou rénover. Toutes ces étapes nécessitent des regroupements ou réagencements spécifiques.

Étape 3 : Structurer une nomenclature de fabrication : la mBOM

Pour fabriquer, il faut structurer les nomenclatures en fonction de nombreux critères comme les sites de fabrication, modes d’approvisionnement, les moyens de production, les process de fabrication, etc. C’est ici qu’interviennent les mBOM (manufacturing BOM) avec leurs variantes ou alternatives. Ces mBOM sont souvent pilotées par les personnels affectés aux méthodes industrielles, en étroite collaboration avec la logistique et les achats. Elles utilisent le référentiel eBOM comme point de départ et les réorganisent pour produire des mBOM en fonction de leurs contraintes.

D’autres nomenclatures complémentaires apparaissent pour compléter la gestion des produits comme les nomenclatures de réparation, kit de pièces de rechange, etc.

Comment optimiser la gestion des modifications de produit ?

Tous les acteurs seront soucieux de conserver une relation directe entre la vision qu’ils ont du produit et la eBom de référence qui peut évoluer. Le but est de :

• Minimiser leurs efforts de recherche d’impact et de mise à jour des dossiers lorsque des modifications ont lieu
• Faire en sorte que les modifications soient maitrisées en terme d’impact sur l’ensemble de la chaine de production

Très souvent la mBOM et le process sont envoyés à l’ERP qui va assurer la fabrication et la réalisation du produit, et va ensuite gérer la configuration telle que livrée.

Si des services d’après-vente sont assurés et qu’il existe une volonté de suivre l’installation opérationnelle alors on pourra aussi gérer la configuration maintenue.

Force est de constater que certains systèmes ERP ne se prêtent pas pour certains métiers à l’accueil de toutes ces nomenclatures. Le plus délicat étant de faire la jonction entre la eBOM de référence et les variantes de production. C’est sur ces aspects que le PLM, qui est proche de la conception, peut apporter de la fluidité et des automatismes pour faciliter la mise en cohérence de ces nomenclatures et leurs évolutions.

Discuter de vos besoins PLM

Grâce à Visiativ PLM, vous pourrez gérer plus facilement vos différentes nomenclatures provenant de différentes sources d’informations et les stocker dans une base de données unique et centralisée. Elle fera le lien entre les différentes composantes pour mieux surveiller, tenir compte des impacts et assurer une traçabilité totale.

Visiativ PLM (anciennement Audros) vous offre une structure sans limites vous permettant d’accueillir toutes les structures de nomenclatures nécessaires pour supporter vos différents métiers dans l’entreprise. Il est un véritable complément de productivité pour votre ERP.

De plus, cette gestion multi-organisationnelle du produit, qu’il soit en définition, en CAO, en préparation, en production, en logistique, tel que construit ou tel que maintenu, permet de centrer autour du même point la gestion et la connaissance de l’impact de toute modification.

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